1. |
Aimant
03:24
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AIMANT
Tu troques le noir et le blanc
Pour l’arc-en-ciel et la foudre
Tu craches des mots pétillants
Qui illuminent la foule
Tu lévites au-dessus des fidèles
Qui jubilent de te voir en scène
Un simple regard nous ensorcelle
Tout le monde se déchaîne
Tu te plais à vénérer l’excès
Et incarner la luxure
Le magnétisme parfait
Comme un aimant…
Quand tu te couches sur le sol comme un demi-dieu
Devant nous, tu danses
Et puis tes mains rampent dans tes cheveux
Confettis en abondance
Ta sueur fait des perles de vices
C’est l’ivresse au bout de tes doigts
Ton rire comme des feux d’artifice
S’envole en éclats
Tu te plais à vénérer l’excès
Et incarner la luxure
Le magnétisme parfait
Comme un aimant…
Comme un aimant, tu attires…
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2. |
Allez
03:36
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ALLEZ
Soit pas trop parfait
Au nom de l’amour
Sinon, tu disparais
Lève-toi, aide ta cause
Arrête de faire le sourd
Avant que ça explose
Soyons, peu importe les apparences
Soyons, pour enfin mener la danse, allez !
Soit pas l’ombre de toi-même
Faut désamorcer
La source du problème
Fais taire les langues de bois
Pour avoir le monde à tes pieds
Assume chacun de tes pas
Soyons, peu importe les influences
Soyons, pour enfin mener la danse, allez !
Ç’pas plus vert dans ma cour
Ça prend du courage pour sortir de la masse...
Soyons, peu importe les exigences
Soyons, pour enfin mener la danse, allez !
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3. |
Désir
03:27
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DÉSIR
Je suis affamée
Jamais assez rassasiée
Une odeur, un frisson pulsion
Je suis un fauve sous tension
Je me fous des bonnes manières
Personne ne me dira comment faire
Je vais vous chasser comme des proies
Et enfin, vous serez à moi
On partira
Pour que nos corps chavirent
On fera de l’art
Les mains dans le désir
Je fais monter la fièvre
Reine animale jusqu’au bout des lèvres
L’adrénaline de nos pouls en transe
Vision divine de la chair qui danse
On partira
Pour que nos corps chavirent
On fera de l’art
Les mains dans le désir
Y’a plus rien à dompter
Pour survivre, toujours recommencer
Je règnerai sur vos sorts
Pour vous entendre rugir encore
On partira
Pour que nos corps chavirent
On fera de l’art
Les mains dans le désir
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4. |
Insomnie
02:51
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INSOMNIE
J’sais pus quoi faire de toi
T’as saturé le signal
Le moteur gronde et toi
Tu fais comme si c’était normal
Et tu cris plus fort que moi
Mets le chaos dans mes fréquences
J’aimerais pouvoir l’entendre, pour une fois
La symphonie du silence
J’peux pas dormir quand t’es dans mes bras
J’peux plus tenir, libère-moi
J’sais pus quoi faire de moi
Même le placebo m’hypnotise
Plus je te serre contre moi
Plus je sens que mon corps fige
Si je serre encore, ce sera toi
Qui succombera à mon charme
Et j’aurai, sans remords, pour une fois
Condamné le mélodrame
J’peux pas dormir quand t’es dans mes bras
J’peux plus tenir, libère-moi …
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5. |
Toi
03:17
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TOI
Tu brodes nos lèvres de fils blancs
Noues nos langues affinées
Mets la sourdine aux hurlements
Vis de souffles coupés
Tu ensorcelles nos tympans
Pour faire valser ton dard
Réduis nos pupilles en fragments
Et nous plonges dans le noir
Faudra un jour ouvrir les yeux et te faire la guerre
Tu crois nous abreuver en changeant l'eau en paroles mais
Le seul qui boit, c'est toi
Tu penses que tout tourne autour de ta peau, qu'on en raffole
Mais on ne veut plus rien de toi
Te couler des souliers de ciment
Clouer tes genoux au sol
Vendre ton corps au plus offrant
À tous ces loups qui s'affolent
Faudra un jour ouvrir les yeux et te faire la guerre
Faudra pour toujours te faire taire
Tu crois nous abreuver en changeant l'eau en paroles mais
Le seul qui boit, c'est toi
Tu penses que tout tourne autour de ta peau, qu'on en raffole
Mais on ne veut plus rien de toi
Tu gagnes toujours le combat
Mais quand tout ça finira
Il ne restera que toi
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6. |
Corbeau
03:15
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CORBEAU
Corbeau de givre
À ma fenêtre, tu attends
Que mes paupières de cire
Se métamorphosent en vent
Corbeau de givre
Je brûle de partout
Il ne reste que toi
Pour m’emmener jusqu’au bout
Enfin, la fin approche, il n’y a plus rien qui m’accroche ici-bas
Enfin tu sonnes le glas
J’enlève mon armure
Je ne garde rien
Que l’espoir d’un calme pur
Pour mon cœur éteint
Corbeau de givre
Je sens ta fraîcheur
Je m’endors sans effort
Quand tu chantes en douceur
Enfin, la fin approche, il n’y a plus rien qui m’accroche ici-bas
Enfin tu sonnes le glas
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7. |
Divan
03:50
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DIVAN
Les secondes m’engourdissent
Avalée par l’absence d’envie
Mon âme doucement glisse
Le néant est mon guide
Moins je pense, plus je m’enfonce
Prise dans le confort du vide
Sur mon divan…
Inspirer, faire ma prière
Réussir à me lever
Entrevoir la lumière
Ne plus jamais craindre
De redevenir maître
Avant de m’éteindre
Sur mon divan…
Tu continues de m’aspirer
Fais toujours tout pour me plaire
Le combat, tu l’as gagné mais pas la guerre
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8. |
Miroir
03:04
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MIROIR
Seul devant la machine
La conscience à zéro
Libérer l’endorphine
Mettre à mort l’Égo
Seul devant la machine
Comme des robots marcheurs
Sept milliards de puces orphelines
Sans coeur
On n’voit plus rien
À force de tout voir
Que serons-nous demain ?
Dis-moi miroir, miroir
Nos pupilles se dilatent
Le filtre disparaît
Comme un fix qui embarque
Pour transformer le vrai
Trop tard pour la trêve
C’est la guerre des données
Tant que les pouces se lèvent
On peut respirer
On n’voit plus rien
À force de tout voir
Que serons-nous demain ?
Dis-moi miroir, miroir
Peu importe le compte à rebours
On n’voit plus rien
À force de tout voir
Que serons-nous demain ?
Dis-moi miroir
Peu importe le compte à rebours, quand reverrons-nous le jour
Où on se redémarre ?
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9. |
Rien
02:30
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RIEN
J’ai rien à dire
Pas de mots qui résonnent
Pas de vers qui riment
Alors je me tais
Ouh … Pis moi, j'dis pus rien
Ouh … Pis moi, j'dis pus rien
Ouh … Alors je me tais
J’ai rien à dire
Pas de nouvelle mélodie
Ni de morale à donner
Alors je me tais
Ouh … Pis moi, j'dis pus rien
Ouh … Pis moi, j'dis pus rien
Ouh … Alors je me tais
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10. |
Rêves
03:26
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RÊVES
Laisser nos corps, nos corps divins
S’attirer au loin
L’arôme vertige, le vertige est partout
Dans nos rêves fous …
Pendant qu’on rêve, les chaînes sont détendues
Pendant qu’on rêve, l'ombre se dilue
Pendant qu’on rêve, le réel est suspendu
Et si jamais on n’en revenait plus ?
Bâtir un décor, un décor de satin
De nos mains
Inonder nos mémoires, nos mémoires dévouées
À nos rêves fous …
Pendant qu’on rêve, les chaînes sont détendues
Pendant qu’on rêve, l'ombre se dilue
Pendant qu’on rêve, le réel est suspendu
Et si jamais on n’en revenait plus ?
Dessiner sur nos cœurs, sur nos cœurs un chemin
Sans fin
Le monde entier, tout entier est jaloux
De nos rêves fous …
Pendant qu’on rêve, les chaînes sont détendues
Pendant qu’on rêve, l'ombre se dilue
Pendant qu’on rêve, le réel est suspendu
Et si jamais on n’en revenait plus ?
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Mademoizelle Philippe Montréal, Québec
Des mélodies pop aux arrangements rock, voilà ce qui constitue l’identité de Mademoizelle Philippe. Elle participe aux Rencontres qui chantent de Petite-Vallée et lance un premier album réalisé par Marc Déry, Semi-liberté. Aimant, son 2e album, la mène au concours Ma Première Place des Arts et aux ateliers les Chemins d’écriture du Festival de la chanson de Tadoussac. ... more
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